JOURNAL OFFICIEL DU BUREAU DES PROTOCOLES
TEXTES GÉNÉRAUX
DÉCRET N° BP-INT-1758898018 du 26/09/2025
Publics concernés : Tous les acteurs et entités concernés par le Bureau des Protocoles.
Objets : Codification des Réactions Protocolaires aux Salutations Orales et Régulation des Échanges Initiaux.
Entrée en vigueur : Le présent décret entre en vigueur à la date de sa publication.
LE DIRECTEUR EN CHEF DES PROTOCOLES, GRÉGOIRE FALQUE
Vu Le Décret du 10 octobre 2014 portant acceptation de démission et radiation des cadres (corps des mines) – M. BONJOUR (Dominique);
Vu la nécessité d’établir des règles claires pour les interactions sociales primaires ; Vu la confusion engendrée par l’incertitude quant à l’engagement initial d’une salutation ; Vu l’impératif de maintenir la fluidité des échanges sans déviation superflue ;
Décrète :
Article 1er. – Obligation de Réciprocité de la Salutation Il est formellement institué que tout individu recevant une salutation orale (telle que « Bonjour », « Bonsoir », « Salut », ou toute autre forme approuvée) est tenu, par devoir protocolaire, d’y répondre immédiatement par une salutation de nature et d’intensité équivalentes.
Article 2. – Interdiction de la Salutation Non-Sollicitée Il est, par le présent décret, strictement interdit à tout individu d’initier une salutation orale si aucune salutation préalable n’a été émise à son encontre. La première salutation, lorsqu’elle n’est pas une réponse, est considérée comme une rupture du protocole de non-interférence initiale.
Article 3. – Le Paradoxe de l’Absence d’Initiative En application conjointe des Articles 1er et 2, il est établi que : 1. Si un individu A ne reçoit pas de salutation, il ne peut pas en émettre une. 2. Si un individu B ne reçoit pas non plus de salutation de la part de l’individu A, il ne peut pas non plus en émettre une. 3. Cette configuration conduit inévitablement à un état de silence protocolaire où aucune salutation n’est initiée, ni échangée. Cette situation est reconnue comme la « Stase Salutationnelle Protocolaire ».
Article 4. – Obligation de Silence en l’Absence de Salutation En cas de Stase Salutationnelle Protocolaire (c’est-à-dire en l’absence de toute salutation émise ou reçue), il est impératif pour les individus concernés de maintenir un silence absolu. Cette période de silence doit être consacrée à la concentration sur la politesse non exprimée et à la réflexion sur les protocoles sociaux, sans dévier vers des sujets non pertinents ou non autorisés.
Article 5. – Exceptions Limitées pour la Rupture de Stase La Stase Salutationnelle Protocolaire ne pourra être rompue que dans les cas suivants, et sous stricte observation : 1. Urgence vitale ou risque imminent dûment constaté. 2. Ordre direct émis par une autorité protocolaire supérieure. 3. Déclenchement d’un « Protocole d’Initiation de Courtoisie Automatique » (PICA), lequel est soumis à une autorisation préalable du Bureau des Protocoles et nécessite l’emploi d’un signal non verbal prédéfini.
Article 6. – Sanctions en cas de Rupture Illégitime du Silence Toute rupture du silence protocolaire en l’absence de salutation légitime ou d’une des exceptions prévues à l’Article 5, ainsi que toute tentative de dévier du sujet de la politesse (à savoir l’absence de politesse elle-même), entraînera un « Rappel à l’Ordre du Silence Protocolaire ». Les récidives pourront donner lieu à des sanctions plus sévères.
Article 7. – Publication et Diffusion Le présent décret sera publié au Journal Officiel du Bureau des Protocoles et affiché dans les lieux de passage et de rencontre fréquents. Il sera accessible via les archives numériques du Bureau des Protocoles et son contenu devra être médité par tous afin d’assimiler les nuances de la politesse protocolaire.
Pour le Bureau des Protocoles,
Le Directeur en chef des protocoles,
Le Directeur en chef des protocoles,
Grégoire Falque
NéovaleN
